Antenne Caen-Vissol
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Université Inter-Âges
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L'HISTOIRE DU  VIEUX CAEN

ILLUSTRÉE PAR LUCIEN BRESSON

 

Le Vieux Caen en images :  

Saint Ouen de Villers et Caponière


Place de l’Ancienne Boucherie

Cette place s’est appelée place Croix du Bourg l’Abbé, place de la Vieille Boucherie, place de la Réunion pendant la Révolution, place de l’Ancienne Petite Boucherie. L’appellation non officielle de la Place des Petites Boucheries est couramment utilisée.
La Petite Boucherie du Bourg l’Abbé est une création des Abbés de Saint Etienne de Caen, vers le milieu du XIIIème siècle. Cette boucherie est abattue le 31 juillet 1789. Des frais de procédures sont engagés en 1857 pour l’acquisition de l’ancienne boucherie, permettant la rectification de la place en 1867.

La boucherie a fait oublier le rôle qu'a joué cette place dans le domaine de la Justice. 

La haute justice de l’Abbé de Saint Etienne de Caen était marquée par un carcan ou un poteau d’exposition publique qui se dressait sur la place. 

Vers l’entrée de la rue Caponiére, il y avait une échelle dite des parjures, servant à la punition des "boulangers vendant à faux poids."

En 1875, il est demandé de rétablir le marché aux pigeons, lapins etc.….qui se tenait sur la place de l’ancienne boucherie et dans les champs Saint Michel

La Rue Caponière

La rue Caponière est née de la fusion, (décidée par le conseil municipal de Caen dans les années 1880), des trois rues qui se succédaient entre la place de l’Ancienne Boucherie et la limite de Venoix.

C’était d’abord la rue Caponière proprement dite, fort courte, qui commençait jadis à la porte de l’Abbaye-aux-Hommes et se terminait au carrefour de la rue de Bretagne ; puis venait la rue des Capucins entre la rue de Bretagne et la place Villers, enfin la rue Pavée-de-Saint-Ouen de cette place à la limite de Caen.

Le vocable de "rue des Capucins" pour le tracé moyen, était lui-même de date relativement récente. Jusqu’à la fin du XVIème siècle, cette rue s’appelait rue des Tanneries ou de la Tannerie.
Le nom de rue Caponière (on disait souvent au Moyen- Âge « la Caponière sans plus ») apparait au XVème siècle.
La première attestation de la rue de la Tannerie paraît être de 1378, quant à la rue Pavée, elle ne semble pas mentionnée anciennement.
Il est vrai que pendant tout le Moyen-âge l’ensemble de ces trois voies étaient communément appelées « chemin du Roi notre Sire » dénomination alors en usage pour tout ce que nous nommerions aujourd’hui « chemin de grande communication » ou « route nationale».

Plus anciennement encore dans la charte (du 18 juillet 1083) de Guillaume le Conquérant pour les Abbayes de Caen, apparaît le nom de « rue ou l’on va au Mont- Saint- Michel ».
Il n’y a aucun doute, en effet, que notre rue ait représenté un très ancien itinéraire de pèlerinage, un de ces « chemins montois » qui depuis le début du XIème siècle au moins sillonnaient la Basse Normandie en direction du sanctuaire de l’Archange.
Celui-ci est fréquemment attesté du XIème au XVème siècle sur le terroir de Caen, Venoix, Cheux.
Comme les pèlerins faisaient souvent étape dans les abbayes, il se peut que la fondation de Saint Etienne de Caen par le Duc Guillaume ait quelque peu infléchi son trajet.

                 

Jusqu’au milieu du XVIIIème siècle le peuplement ne dépassait guère la barrière de l’octroi, fixée entre la place Villers et le carrefour de la rue Damozane. Au-delà c’était la campagne et la zone des carrières, dont on voit encore des traces apparentes en contre bas de cette dernière rue. La rue Pavée n’était guère qu’une voie rurale. 

Dès la fin du XIème siècle, le quartier appartenait au Bourg-l’Abbé, constitué par Guillaume le Conquérant au bénéfice de son abbaye préférée et de sa paroisse Saint Nicolas établie en 1083. 

Seuls les abords de la place Villers relevaient de Saint Ouen paroisse des anciens villages dont la réunion a permis le développement de Caen, et qui précisément se nommait Villers.
La dédicace à Saint-Ouen est vraisemblablement d'origine ancienne, remontant à la période franque. Mais Saint-Ouen de Villers resta pour l’essentiel une paroisse rurale et son église fut toujours à l’écart de la principale voie de passage.

En contrebas sur la gauche, courait le petit Odon, dont le rôle économique ici comme ailleurs à Caen, était considérable. Il mettait en mouvement des moulins (avant tout le moulin de Renard sur Villers, cité dès le temps du Conquérant) et fournissait l’eau indispensable à des blanchisseries qui ont subsisté jusqu’à nos jours. Il y avait aussi des tanneries qui avaient donné leur nom au tronçon moyen de la rue et qui étaient encore en pleine activité au milieu du XVIIIème siècle.
Le cours de l’Odon limita toujours l’extension des constructions vers le sud ; au-delà, tout près c’était la prairie de l’abbé de Caen, protégée de toute emprise par son droit si spécial.

Vers le Nord, en revanche, le terrain qui s’étendait entre la rue de Bayeux et notre rue fut vite utilisé. La rue de Bretagne-Bourg l’Abbé est très souvent citée à partir des premières années du XIIIème siècle, et la rue Neuve Bourg-l’Abbé est mentionnée depuis 1278.
L’alignement à peu près parallèle de ces deux voies rend vraisemblable un aménagement méthodique réalisé par les moines au XIIème siècle ou au XIIIème siècle pour la mise en valeur de leur Bourg, mais leur réussite économique resta très modeste.

           

Les premiers habitants connus dans le Bourg-l’Abbé, grâce à des documents du XIème siècle et du XIIème siècle, étaient surtout des artisans.
Une précieuse liste de paroissiens de 1083 cite 5 tailleurs, 2 foulons, un drapier, un Parmentier, un mégissier, un pelletier, un sellier, un forgeron.
Les métiers du textile et du cuir dominaient.
Une enquête Royale du milieu du XIIème siècle, mentionne également un forgeron et « les maisons de ceux qui faisaient les souliers des moines »
Cette dernière indication introduit à un autre milieu, qui aux époques anciennes du moins, joua aussi un rôle sensible dans le développement du quartier : celui des fonctionnaires et des serviteurs de l’Abbaye-aux-Hommes. Une transaction du début du XIIème siècle relative à un terrain rue de Bretagne cite un certain Lucas, échanson, et « la maison du chambrier Milon ».
Ailleurs nous voyons habiter les « Prayers » des moines, c'est-à-dire les agents chargés de diriger l’exploitation des prés.
Au total, une population laborieuse, pas nécessairement pauvre, mais assez éloignée de l’aristocratie d’affaire qui,  au XIIème siècle, siégeait aux abords de la place au Marché (place Saint Sauveur) autour du plus riche des Caennais, Youf du Marché.

L’habitat 

Tel était le caractère du quartier à ses origines, tel, semble-t-il, il resta toujours. Ceci explique l’homogénéité des constructions, au moins dans sa première partie, jusqu’aux abords de la caserne Lorge.
Les rares originalités que se permirent, au niveau du décor, des propriétaires dotés de ressources un peu plus importantes, se cachent discrètement dans les cours, invisibles de la rue.

       

Cour du numéro 46, « maison à la tête de mort » oeuvre d’un esprit curieux, sans doute un peu excentrique,
amateur de sentences latines et de symboles macabres

Il existait cependant, deux manoirs d’un niveau supérieur. Sans être de vrais hôtels ils offraient une qualité exceptionnelle.
L’un subsiste, mutilé, au numéro 70, à l’entrée du quartier Lorge, et paraît dater du règne de Louis XII. L’autre qui portait le numéro 42 de l’ancienne rue des Capucins a été rasé en 1856.
Ces deux édifices marquaient, dans le Bourg-l’Abbé la transition entre le style flamboyant et une renaissance encore timide qui ne trouve pas dans ce quartier l’occasion de s’épanouir plus avant. Les spécialistes datent le second de ces monuments des années 1515-1520.
Pour comprendre leur contexte, de l’autre côté de la rue jusque vers 1575 il y avait le fief de Brucourt occupé par un ancien manoir seigneurial qui avait sa chapelle, dédiée à Saint Michel et Saint Jacques. Il fut acquis par les moines de Saint Etienne en 1401 : « les courtils du fief de Brucourt »

La Visitation

L’ordre de la Visitation de Sainte Marie fut fondé à Paris en 1610. Il doit son origine à Saint François de Sales. Le couvent de Caen était le vingt neuvième dans l’ordre et des dates.

Les religieuses, au nombre de cinq, venues de Lyon s’installer à Dol de-Bretagne, vinrent s’installer plus tard à Caen le 15 juillet 1631. Leur première demeure fut dans la rue Saint Jean, d’où elles se transportèrent le 21 novembre 1632 au Bourg- L’Abbé dans une maison acquise d’un sieur Le Fauconnier. Elles y adjoignirent plus tard des terrains assez étendus. C'est là qu’après avoir obtenu des lettres patentes au mois d’avril 1633 elles élevèrent sous l’administration de la mère Marie Elisabeth Maupéou avec l’architecte Brodon l’église, (dédicacée en 1661), les bâtiments conventuels, le cloitre. Un caveau dans l'église servait de lieu de sépulture à la puissante famille d'Harcourt.


En 1792 la Visitation a été abandonnée à l’autorité militaire qui y a établi des casernes, des magasins et des écuries pour la Remonte (dressage de chevaux pour l'armée). En 1810, les religieuses se sont réinstallées à peu de distance de leur première résidence, dans les bâtiments de l’Abbatiale de Saint Etienne.
Elles entreprirent alors la construction d'une nouvelle chapelle, dont Edmond Hébert fut l'architecte.

Quartier Lorge

La caserne dite de la Visitation devient caserne de la Remonte en 1841. Puis on lui donne son nom actuel de Quartier Lorge en hommage à Jean Thomas Guillaume de Lorge, né à Caen le 22 novembre 1767.

Dragon à 17 ans, volontaire au premier bataillon des Lombards, général de brigade en 1793 il pacifie le Valais en 1798. Il devient général de division, prend une part glorieuse aux victoires de Zurich le 26 septembre 1799 et de Marengo, puis combat en Russie, en Espagne, Portugal. Il décède en 1826.

Le Bon Sauveur

Sa fondation remonte à 1720, époque à laquelle une pieuse demoiselle, Anne Leroy, née à Caen en 1670, dont le père était petit marchand rue Saint Jean eut l’idée de fonder une communauté de filles, non cloitrées, pour remplacer, dans leurs offices charitables extérieurs, les filles de la Visitation dont François de Sales avait décidé d'accepter la clôture. La première personne qui entra dans ses vues et s'associa à ses desseins fut madame Lecouvreur de la Fontaine. Toutes deux logèrent dans une maison achetée à monsieur Lemarchand 5 rue du Four dans le quartier de Vaucelles.

Bientôt la maison devint bien petite devant l’affut des pauvres filles demandant asile. La maison fut dénommée « le petit couvent ».
En 1632 la congrégation, composée de six personnes, vint se fixer rue d’Auge, dans un immeuble dont elles avaient fait l’acquisition, il comprenait une maison mansardée et un jardin
Les lettres patentes d’autorisation obtenues grâce à la protection de Mgr de Luynes, évêque de Bayeux, sont de 1734. Par suite de diverses oppositions, elles ne furent enregistrées qu’en 1751.

Dans les documents officiels, les religieuses sont appelées « les filles du Bon Sauveur», nom qui leur est resté. Parfois on les appelait « filles de l’association de Marie ou du petit couvent».
Dans cette première période jusqu’à la révolution, la fondatrice et ses compagnes tenaient des petites écoles pour les enfants du quartier, soignant les malades et leur distribuant des médicaments. Elles avaient chez elles quelques dames pensionnaires, et avaient pris en charge un certain nombre de femmes aliénées.

Chassées de leur demeure en 1792, elles se divisèrent en plusieurs groupes, et tandis que les unes allaient habiter à Caen rue de Banville, rue des carrières Saint Julien, rue Saint Laurent, place Saint Sauveur, d’autres avec de malheureuses folles qu’elles ne voulaient abandonner, se réfugièrent dans la commune de Mondeville.

Monsieur l’Abbé Jamet qui était leur Chapelain depuis 1790, les visitait des fois à autres, continuant au milieu de mille dangers à leur apporter les consolations de son saint ministère. Souvent dénoncé, il échappa constamment aux recherches et ne fut jamais arrêté. Moins heureux, son adjoint, l’Abbé Boscher, fut découvert chez les religieuses de Mondeville, le 25 décembre 1798, et immédiatement incarcéré. La persécution religieuse touchait à sa fin, et la détention de l’abbé Boscher, n’eut pas pour lui les conséquences fatales que l’on pouvait redouter.

Après le rétablissement de l’ordre, l’Abbé Jamet réunit auprès de lui le troupeau dispersé, et le 22 mai 1805, il s'installa dans les bâtiments de l’ancien couvent des Capucins dont il s’était ménagé l’acquisition. Le personnel se composait de vingt six religieuses ayant avec elles quinze aliénées.  
Disciple de l’abbé Sicard, dont sur quelques points il améliora les méthodes, l’abbé Jamet établit une école pour sourds et muets au Bon Sauveur.

En 1818, les aliénées quittent Baulieu pour le bon Sauveur. C’est à cette date que les dames du Bon Sauveur cessèrent, conformément aux instructions de Monseigneur Brault, de s’occuper des « filles repenties» qui resta désormais les attributions exclusives des religieuses de la Charité.
A cette époque il y avait trois succursales du Bon Sauveur : à Bégard (côtes d'Armor), à Pont L’abbé (dans la Manche), à Albi (dans le Tarn). Au premier janvier 1894 il y avait 983 malades au compte du département, 883 au compte des familles.

Au bon Sauveur on a vu passer Georges Brumel, compagnon de jeunesse de Georges IV, Bourienne, le secrétaire intime de Napoléon,  puis plus tard, Destouches, ce chef Chouan qui fut enlevé de la prison de Coutances, à la veille de son exécution.
Quand il réunissait les documents à l’aide desquels il préparait « Le Chevalier Destouches » Jules Barbey d’Aurevilly vint visiter son héros. Mais c’est dans le Mémorandum publié en 1856 que l’on rencontre peut être le souvenir le plus vif et le plus exact de l’entrevue de Barbey d’Aurevilly avec son héros, entrevue facilitée par la bienveillance du docteur Vastel au Bon Sauveur

Le Portail d’Entrée du Bon Sauveur

Le marquis de Saint Germain Langot construit un hôtel rue Saint Jean (face à l’église), mais sa femme ne veut pas y habiter, elle ne veut pas séjourner dans une ville « de paysans ». Cet Hôtel est cédé ensuite à Augustin Hervé de Faudoas, marquis de Canisy et de Castilly, qui se fait octroyer par le Roi des terres vaines et marais, n’hésitant pas non plus à s’emparer des biens communaux, tenant tête aux paysans révoltés. Il est condamné à mort et exécuté en 1794. Les Faudoas ont d’importantes propriétés à Fontenay le Marmion.

En 1821 l’Hôtel est vendu à Harou Romain, architecte du département. Ce n’est pas l’hôtel qui l’intéresse mais l’emplacement pour construire des immeubles et ouvrir une rue. Il détruit la belle propriété, détruit un arbre centenaire au grand désespoir des riverains. Il entame un procès à la ville pour obtenir l’ouverture d’une rue à l’emplacement de l’hôtel de Faudoas, il obtient gain de cause et en 1834 la rue est ouverte. Il la nomme rue Jean Romain, le nom de son père qui était premier prix de Rome, lui s’appelait Harou il ajouta à son nom « Romain » mais devant l’hostilité des riverains il préféra donner à la rue le nom de son père, cette rue existe toujours.

Devant de tels dégâts, la ville récupéra le portique d’entrée de l’hôtel et le transporta à l’entée du Bon sauveur où il existe toujours

L’église Saint Ouen de Villers

Guilaume Duc de Normandie venant de Rouen se rendant à Rot pour la dédicace de l’église avec l’Evêque de Rouen, et le clergé portant les reliques de Saint Ouen firent étape dans le fief de Brucourt,
C’est alors que se produisit des miracles, une jeune aveugle recouvra la vue, un jeune paralytique d’Evrecy se leva et marcha. 

      

Guillaume fit élever à cet emplacement un oratoire aux environs de 1040-1045. Au XVème siècle suite à l’invasion Anglaise qui incendia le quartier et détruisit l’oratoire, l’église fut rebâtie et s’appela Saint Ouen de Villers.
Elle donne l’impression d’une église de village. Elle est de l’époque flamboyante. Au sud, son important clocher à bâtière est flanqué d’une tourelle circulaire.
L’intérieur comporte une nef principale et au sud un seul bas-côté qui comporte une jolie porte flamboyante surmontée d’un fleuron à choux frisés.
Détails :
Maitre autel néo-gothique surmonté d’un vitrail contemporain (1879) représentant Saint Ouen, la vierge à l’enfant, Saint Joseph et Saint Barthélémy. Au-dessus petites scènes figurant les apparitions de Lourdes, l’enfant Jésus essayant les outils de son père adoptif et la Trinité. Le retable du bas-côté, flanqué de colonnes torses du XVIIème siècle a été restauré, il est orné d’une statue de la vierge à l’enfant de Bouet. Dans la niche terminale, coeur enflammé glorieux. Le retable de la chapelle nord comporte aussi des colonnes torses et un fronton animé par des anges présentant un ostensoir et soutenant un coeur glorieux. La toile du retable est remplacée par une niche avec Sacré-Coeur moderne. La chaire a été détruite.

L’école Normale d’instituteurs (1883-1887)

Une loi du 9 Août 1879 faisait obligation à tous les départements de se doter d’une école normale d’instituteurs et d’institutrices. Jusqu’à cette époque, les instituteurs étaient logés à l’étroit dans les bâtiments de la rue Lebailly, derrière ce qui était alors le Lycée.

La lettre du préfet à la ville de Caen, datée de mai 1881, n’est guère qu’une confirmation officielle, car depuis deux ans on cherchait un terrain où bâtir la nouvelle école. Dans un premier temps, la municipalité avait songé à la rue des Rosiers. La rue Caponnière fut finalement choisie, il existait de vastes terrains à quelques distances de la Remonte. En juillet 1881, le maire Paul Toutain, fut autorisé par le conseil municipal «à réaliser les offres et à procéder aux démarches». Pendant ce temps le directeur, monsieur Biérix, et l’architecte départemental Léon Marcotte s’occupaient des plans qui furent examinés en avril par le conseil général.

Sans doute le projet était-il trop ambitieux. Il fut révisé à la baisse, en 1882 par le futur architecte  Auguste Nicolas, qui partageait son temps entre l’école des Beaux-Arts à Paris et l’agence de Léon Marcotte. Celui-ci démissionna à la fin de l’année et laissa la place à son jeune élève. Le conseil général approuva le nouveau projet pendant la session d’août 1882. Le devis s’élevait à 1 107 150 Francs dont 147 150 Francs pour l’aménagement de l’école normale d’institutrice dans les locaux de la rue de Bailly. Les travaux de construction commencèrent en 1883 et après un incendie ils se terminèrent en 1887.

Promenade en ville le 19 août 2010 : C. Van Hoove    L. Bresson

Visite des Bâtiments extérieurs de l’école normale commentée par monsieur Charlot. Voir ICI (cliquer sur le lien)


Orientation Bibliographique

Lucien Musset « Esquisse d’un portrait historique de la rue Caponière « Art de Basse Normandie no 74 »

Jean Guérin « Plaidoyer pour la rue Caponnière « Art de basse Normandie No 74 »

Pierre Gouhier « Caen qu’en reste il »

Jean Claude Perrot « Genèse d’une ville moderne » fonds Normands

Caen au XVIIIème siècle » Gabriel Désert .

« Histoire Philippe Lenglart « Le nouveau siècle à Caen » Corlet

Consulter aussi « 100 ans d’histoire d’une maison d’enseignement » de monsieur Charlot, étudiant de l’antenne de Caen Bulletin de liaison de l’APSU de l’année 2006-2007, page 22 à 24 (cliquer sur le lien).



Lucien Bresson
Année universitaire 2009-2010



Dernière mise à jour le 29/04/2012
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