
1. La rue
Mallet-Stevens. Lien
wikipedia
La rue Mallet-Stevens est une rue de Paris située dans le 16e
arrondissement de Paris.
Cette courte voie en impasse est célèbre parce qu'elle est bordée de
bâtiments conçus par Robert Mallet-Stevens, qui a été achevée en 1927.
Il s’agit d'une œuvre importante du mouvement moderne, organisée pour
créer des volumes qui se développent en avancées, en terrasses, façades
et autres effets qui font que chaque appartement est unique.
Les proportions d’origine ont été compromises par l’ajout de trois
étages dans les années 60.
La rue est implantée sur un terrain d'une superficie initiale de
3.827m².
Ce terrain appartenait à Marie Laure Bischoffsheim,
Pour la petite histoire, on peut signaler que Marie-Laure Bischoffsheim
épouse en janvier 1923 Charles de Noailles, ils reçoivent une propriété
située à Hyères sur lequel ils édifieront à partir de juin 1923 une
maison, connue aujourd'hui comme la Villa Noailles, pour laquelle
Mallet-Stevens fournit ses premiers plans en janvier 1924.
En 1925, Daniel Dreyfus décide de lotir une partie de 2.700m² de cet
ensemble
Composée de cinq hôtels particuliers et d'une maison de gardien
disposés dans un lotissement concerté, la rue Mallet-Stevens est l'une
des réalisations emblématiques de l'architecte. Les formes
architecturales en béton expriment la maturation vers une épuration et
une simplification des formes qui passent par l'utilisation de la
figure géométrique et inscrivent ces bâtiments dans le courant de
l'architecture moderne.
Si les cinq hôtels sont tous différents l'auteur les a pourtant conçus
dans une globalité, dans un même esprit, afin de marquer une unité de
lieu.
Construit de 1926 à 1934,
- l'ensemble comporte l'hôtel et l'agence de Mallet-Stevens,
- la maison-atelier
des sculpteurs Joël et Jan Martel,
ainsi que des hôtels particuliers pour la pianiste Madame Reifenberg,
pour Daniel Dreyfus
et pour Madame Allatini.
Mallet-Stevens fait décorer cet ensemble par Louis Barillet pour les
verreries et Jean Prouvé pour les ferronneries, le mobilier qu'il avait
lui-même conçu est aujourd'hui disparu.
2. Villa La Roche –
Jeanneret, 8 square du
Docteur Blanche. Voir le
lien : http://fr.structurae.de
La Fondation Le Corbusier, installée dans les villas La Roche et
Jeanneret conserve les œuvres originales - études, plans, dessins,
notes - léguées par le célèbre architecte...
Elle travaille également à faire connaître au grand public l’œuvre
architecturale de Le Corbusier. Cette citation de Le Corbusier, datant
de la même année que les deux villas, illustre sa propre vision de
l’architecture :
«L'architecture est le jeu savant
correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière.»
Construites par Le Corbusier en 1923, ces deux villas sont
représentatives de l'architecture des années 20 et ont fait l'objet
d'un classement, en totalité, au titre des Monuments Historiques
(arrêté du 28 novembre 1996).
Seule la Villa La Roche se visite (peintures, sculptures, mobilier).
La Villa Jeanneret accueille les bureaux de la fondation ainsi qu'une
bibliothèque. La fondation détient la plus grande partie des dessins,
études et plans originaux de l'artiste.
3.
Immeuble Studio Building (1926-1928) 65 rue
La Fontaine. Voir le
lien : http://www.pss-archi.eu
Remarquable immeuble connu sous le nom de Studio Building, construit en
1926-1928 par Henri Sauvage.
Il est formé de cinquante appartements en
duplex contenant chacun un atelier d'artiste. Revêtement de grès cérame
par Gentil et Bourdet. "
"Le studio Building ensemble d'ateliers d'artistes, édifié par Henri
Sauvage en 1926 est abondamment revêtu de carreaux simples, livrés par
les établissements G&B de Billancourt. Sur cour, en revanche, ce
sont des carreaux biseautés qui sont appliqués pour leur aptitude à
mieux répandre la lumière d'un faible ensoleillement".
4.
Fondation des orphelins apprentis d'Auteuil, 40 rue La
Fontaine. Lien
La fondation des orphelins apprentis d'Auteuil (appelée fondation
d'Auteuil depuis 2002, Apprentis
Auteuil depuis 2010, également connue
sous son sigle OAA), créée en
1866 par l'abbé Louis Roussel, est une
œuvre sociale qui se consacre à l'accueil, la formation et l'aide à
l'insertion des jeunes en difficultés sociales.
5.
L’hôtel Mezzara, (de
1911), 60 rue La Fontaine. Lien Wikipedia
L'hôtel Mezzara est un hôtel particulier de style art nouveau construit
par l'architecte Hector Guimard en 1910-1911, pour Paul Mezzara,
Vénitien et industriel dans le monde du textile et créateur de
dentelles. Il est situé dans le 16e arrondissement de Paris, au 60 rue
La Fontaine.
Depuis cette date il est devenu une annexe du lycée d'État Foyer des
Lycéennes sis au 10 rue du Docteur-Blanche, également dans le 16e
arrondissement de Paris.
La première ligne de métro
(Porte de Vincennes - Porte Maillot) est
ouverte au public le 19 juillet 1900 afin de desservir les épreuves des
jeux Olympiques d’été de 1900 au bois de Vincennes. Les édicules sont
conçus par l’architecte emblématique de l’art nouveau, Hector Guimard.
6. Ensemble d’immeubles de Guimard construits aprés1914, rue La Fontaine. Lien Wikipedia
7.
Le Castel
Béranger 14 Rue La Fontaine. Lien Wikipedia
Le Castel Béranger est un
immeuble de rapport de trente-six
appartements situé 14, rue La Fontaine dans le 16e arrondissement de
Paris. Il a été construit entre 1895 et 1898 pour la veuve Fournier.
Il applique pour la première fois sur ce bâtiment, avec un principe
fondamental de l’Art nouveau : celui de l’unité complète de l’œuvre. Il
est également, et comme à son habitude, l’auteur du second-œuvre et de
la décoration intérieure (sols, menuiserie,
serrurerie, vitrerie et vitrail, peinture, tapisserie et
papier-peint) mais aussi du mobilier.
On retrouve à l'extérieur plusieurs thèmes chers à l’auteur : le
bow-window, la loggia, le balcon et la ferronnerie ouvragée.
L’immeuble est primé au 1er concours de façades de la ville de Paris en
1898, mais cette nomination est critiquée.
On dit que c’est l’œuvre d’un fou et qu’il a un rapport avec le diable.
L'immeuble a été classé monument historique le 31 juillet 1992
La conversion de Guimard au style linéaire qui reste aujourd'hui
attaché à son nom est, quant à elle, plus circonstanciée : elle se fait
lors d’un voyage à Bruxelles, où il visite l’hôtel Tassel de Victor
Horta. La réalisation la plus emblématique de cette époque, le Castel
Béranger (1898), illustre ce moment de transition qui voit le choc
entre ces deux héritages : sur les volumes géométriques d’inspiration
médiévale du gros œuvre se répand à profusion la ligne organique « en
coup de fouet » importée de Belgique.
Le Castel Béranger rend Hector Guimard célèbre du jour au lendemain et
de nombreuses commandes lui permettent alors d’affiner toujours
davantage ses recherches esthétiques – l’harmonie et la continuité
stylistiques notamment (un idéal majeur de l’Art nouveau) – qui le
poussent à une conception quasi totalitaire du décor intérieur,
culminant en 1909 avec l’hôtel Guimard (cadeau de noce à sa riche
épouse américaine) où des pièces ovoïdes imposent des meubles uniques,
partie intégrante de l’édifice.
8.
Maison de la Radio,
116 avenue du Président Kennedy. Lien
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architecte Henry Bernard, 1963
"Maison Ronde" a été construite en 1963. 10 ans après l'instauration du
monopole de la radiodiffusion en France, elle fut conçue par le général
de Gaulle comme "le signe de l'organisation et de la cohésion de la
radio". Elle a d'emblée été adoptée par le public, cas rare dans
l'architecture contemporaine. Sa forme circulaire est fonctionnelle. La
grande couronne extérieure (couverte de panneaux d'aluminium) abrite un
millier de bureaux et les petits studios d'enregistrement. La couronne
intermédiaire comprend les grands studios (le studio 102, 103, 105,106,
la salle Olivier Messiaen). La petite couronne contient toutes les
installations techniques, les régies et le centre de diffusion, mais
aussi une bibliothèque musicale et dramatique. La tour de 23 étages
abrite les archives. 3000 personnes y travaillent. La climatisation est
assurée par une source d'eau à 27° puisée à 550 mètres de profondeur.
Architecte Henry Bernard
Après la Seconde Guerre mondiale, il participe, sous la direction de
Marc Brillaud de Laujardière, à la reconstruction de Caen :
l'actuel campus 1 de l'université de Caen
(1948–1957), classée en 2012.
l'église Saint-Julien (1954–1963), classée en 2007.
9.
Immeuble 51-55 rue
Raynouard. Lien
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Construit entre 1929 et 1932 classé monument historique en 1996, il
témoigne de la grande maîtrise du béton armé par Auguste Perret. Les
éléments de l’ossature sont clairement apparents et projetés en
avant de la façade. Perret a ainsi résumé la réalisation de la rue
Raynouard :
« C’est l’ossature en béton armé, composée pour rester apparente à
l’extérieur comme à l’intérieur, qui orne la maison. »
Les formes sont très classiques, avec des fenêtres verticales (et non
horizontales qui étaient la signature des architectes modernistes), et
le béton de façade est employé en dalles traitées comme de la pierre.
Seul véritable élément de modernisme, l'escalier tournant en béton
conduisant à l'agence et éclairé par une façade-rideau en verre (rue
Berton).
10. Maison de Balzac, 47
rue de Raynouard. Lien
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Le musée et son agréable jardin ont été aménagés dans la dépendance
d'un hôtel particulier du 18ème siècle qu'occupa l'écrivain de 1840 à
1847. Petit musée privé à partir de 1903, la maison fut léguée à la
Ville de Paris en 1948. On y visite le cabinet de travail de l'écrivain
qui a conservé son mobilier d'origine. Les autres pièces sont ornées de
nombreux tableaux représentant Balzac et ses proches. Dans l'aile
gauche, un centre de documentation sur Balzac comprend une bibliothèque
ouverte à tous et un cabinet d'estampes.
11.
Immeuble 25 bis, rue
Franklin.
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Première œuvre significative d'Auguste Perret est l'immeuble 25 bis,
rue Franklin (Paris 16ème, 1903)
Il est édifié sur un terrain d’à peine 200 mètres carrés, ne permettant
d’installer qu’un seul appartement par niveau.
Sa façade se caractérise par la présence de bow-windows et par le
revêtement de panneaux de grès conçus par le céramiste Alexandre Bigot
Après la guerre, de 1945 à 1954, l'agence réalise encore quelques
opérations importantes avec une dimension urbaine :
- la gare d'Amiens (1942-1958),
- la reconstruction du Havre (1945-1960), qu'Auguste Perret dirige en
tant qu'architecte en chef.
12.
Palais de
Chaillot. Lien
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Le palais de Chaillot est situé
sur la colline de Chaillot à Paris,
dans le 16e arrondissement, place du Trocadéro-et-du-11-Novembre. Il a
été réalisé lors de l'exposition universelle de 1937 par les
architectes et grands prix de Rome Léon
Azéma, Jacques Carlu et
Louis-Hippolyte Boileau,
en lieu et place de l'ancien Palais du Trocadéro
À l'origine, un couvent de l'ordre de la Visitation, qui est détruit pendant la
Révolution française
Le nom de « Trocadéro » provient du fort du Trocadéro, qui défendait le
port espagnol de Cadix
En 1826, reconstitution représente le
« fort du Trocadéro » en carton pâte
Antoine Etex, qui proposait en 1848 un monument à la Liberté
L'ancien palais du Trocadéro est construit pour l'exposition
universelle de 1878 sur les plans d'inspirations mauresque et
néo-byzantine des architectes Gabriel Davioud et Jules Bourdais
Il accueillit pendant son existence le musée des monuments français
créé en 1879 par Eugène Viollet-le-Duc ainsi que le premier musée
parisien d'ethnographie fondé par E. Hamy, ancêtre du musée de l'Homme
Le palais du Trocadéro sera finalement détruit, remplacé par le palais
de Chaillot bâti pour l'exposition spécialisée de 1937, qui reprendra
lui-même l'essentiel de l'ossature de l'ancien édifice
Le style du nouveau palais est "monumentaliste néo-classique"
L'ensemble de l'édifice se caractérise par une abondante statuaire due,
entre autres, aux artistes Paul
Belmondo, Léon-Ernest Drivier et Marcel
Gimond. Les deux pavillons sont surmontés de groupes monumentaux
sculptés par Raymond Delamarre et Carlo
Sarrabezolles.
Le premier siège de l'ONU qui vient
d'être créée en 1946, se situe au palais de Chaillot
L'Assemblée générale des Nations unies
y adopte la Déclaration universelle des droits de l'homme le 10
décembre 1948
13.
Conseil économique et
social. Lien
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Le Musée des travaux publics (1937),
aujourd'hui Conseil économique et
social, il parachève le travail de formulation, définissant une
sorte
d'ordre architectural spécifique au matériau et réalisant l'idéal du
"monument parfait" que définit Viollet-le-Duc dans sa lecture
rationaliste du temple grec
La colonne en béton armé apparent, finement dessinée, bouchardée. S'il
reprend la colonne du temple classique, il n'hésite pas à en inverser
les proportions en la rétrécissant non plus vers le sommet, mais
vers
la base
Auguste Perret, né à Ixelles
(Belgique) le 12 février 1874 et mort à
Paris le 25 février 1954 : premier architecte à saisir l'intérêt
constructif du béton armé
• Le béton armé qui est un matériau économique et
dont les exemples historiques (béton à
la chaux des Romains) montrent
qu'il se solidifie avec le temps.
• L'absence
d'ornement qui ne se justifie pas dans le
jeu structurel (si le « chapiteau » est maintenu, c'est qu'il offre une
juste transition entre la colonne et la poutre)
• La division structure-remplissage qui permet de
découpler les forces en jeu et, par conséquent, de canaliser les
fissures et de limiter le vieillissement.
• La nudité du béton,
car un matériau d'une seule
masse permet d'éviter les décollements observés dans les parements ou
les peintures
• Le toit-terrasse
qui est moins coûteux qu'une charpente et offre un agréable espace
utilisable.
Après la guerre, de 1945 à 1954, l'agence réalise encore quelques
opérations importantes avec une dimension urbaine :
- la gare d'Amiens (1942-1958),
- la reconstruction du Havre (1945-1960), qu'Auguste Perret dirige en
tant qu'architecte en chef.
14. Palais de
Tokyo, avenue du Président Wilson. Lien
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Le Palais de Tokyo est un
bâtiment consacré à l'art moderne et contemporain
(nom d'origine : « Palais des Musées
d'art moderne »),
Le terrain comprend une partie du site de l'ancienne manufacture
de tapis de la Savonnerie, transférée en 1826 dans l'enceinte de
la
manufacture des Gobelins
En 1932, confronté à l'exiguïté du musée du Luxembourg, l’idée de
construire un musée d’Art moderne est promue par Louis Hautecoeur.
En 1934, l'État décide de construire un musée national d'Art moderne.
La Ville de Paris, propriétaire des terrains, s’étant engagée à
garantir l’emprunt lancé pour le financement de l’Exposition
internationale de 1937, en contrepartie, l’État accepte
finalement
d'assumer la construction de deux musées d’art moderne,
Le projet de Jean-Claude Dondel,
André Aubert, Paul Viard et Marcel Dastugue, fut retenu
parmi 128 propositions
Les lauréats édifièrent un bâtiment de style sobre et monumental,
composé de deux ailes symétriques reliées entre elles par un grand
péristyle, de part et d'autre d'un axe perpendiculaire à la Seine, sur
lequel est situé le miroir d'eau. Celui-ci prend place sur la terrasse
dominant le fleuve, en contrebas de l'escalier monumental appuyé sur la
colline, qui est décoré des bas-reliefs intitulés "Allégorie à la
gloire des Arts" d'Alfred Janniot et de la statue représentant
"La France" d'Antoine Bourdelle.
Le palais de Tokyo est l’un des trois édifices permanents édifiés pour
l’Exposition internationale de 1937
Les collections de la Ville de Paris sont présentées provisoirement
dans l'aile Est à partir de 1940, tandis que le musée national d'art
moderne ouvre ses portes durant quelques mois dans l'aile Ouest, le 6
août 1942
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sous-sols sont utilisés pour
entreposer des biens juifs placés sous séquestre.
Dans les années 1950, l'aile Est fait l'objet de travaux importants qui
permettent l'ouverture en 1961 du musée d'art moderne de la Ville de
Paris, constitué à partir des œuvres du Petit Palais.
En 1977, avec l'inauguration du Centre Georges-Pompidou, les
collections du musée national d'art moderne quittent l'aile ouest du
bâtiment du Palais de Tokyo
À compter de 1995, l'aile Ouest du Palais de Tokyo est inoccupée, elle
accueille depuis 2002 un centre d'art contemporain